Under Control : How Corporations determine our Food System

Conference-debate with examples from the new Agrifood Atlas,

by Barbara Unmüßig, President Heinrich Böll Foundation

Tuesday January 23, at 7 pm

d’Coque – Auditorium “Amphitheatre”, entrance via parvis, 2, rue Léon Hengen, L-1745 Luxembourg

Corporations have been driving industrialization and fighting fiercly for their market share for decades. But today the global food system is being rapidly monopolised by ever-fewer, ever-larger corporations at every stage of the food chain, posing high risks to consumer choice, jobs, working conditions and regional food supply. Fewer and fewer corporations are deciding on an increasing share of food production worldwide, illustrates the “Agrifood Atlas 2017”, a compilation of analyzes, facts and figures on the agricultural industry, published by the Heinrich Böll Foundation.

This concentration in the agricultural sector endangers the United Nations Sustainable Development Goals adopted in 2015. It calls for greater regulation in the agri-food sector to end the impunity of the corporations and the huge environmental and climate damage as well as global injustice and violations of human rights.

The conference will stimulate a broad-based social debate on this vital topic and highlight the legal potential for citizens to take action against the system.

The new report comes as the European Commission faces a crunch decision on whether to authorise the potential Bayer-Monsanto mega-merger, and after Agriculture Commissioner Phil Hogan’s announced intention to rein in supermarkets’ outsize buying power.

About Barbara Unmüßig

Barbara Unmüßig has been the President of the Heinrich Böll Foundation since 2002. She is responsible for its strategy and programme development in Latin America, Africa, Asia, the Middle East, and for the Gunda Werner Institute for Feminism and Gender Democracy. Her work focuses on issues of globalisation and international climate policy, national and international gender policy, and the promotion of democracy and conflict prevention. She also chairs the jury of the Anne-Klein-Women’s Award. Her numerous contributions to periodicals and books have covered global governance, international environmental issues, gender policy and the issue of shrinking and closing spaces for civil society. In her most recent book she and her co-authors Lili Fuhr and Thomas Fatheuer formulated a critique of the Green Economy.

Free entrance / conference in English, debate multilingual.

Please confirm your attendance at campagne@astm.lu

This event is part of the campaign No corporate impunity -Droits humains avant profit: www.nocorporateimpunity.org organized by Action Solidarité Tiers Monde asbl – www.astm.lu

La dignité dans la loi pour la protection des animaux

Une chance pour l’agriculture luxembourgeoise

La Gréng Stëftung invite à une conférence-débat,

mercredi 26 octobre 2016 à 18.30
aux Rotondes à Luxembourg-Bonnevoie.

Introduction par
Stéphane Decker, Avocat à la Cour et conférencier

Débat avec:

  • Fernand Etgen, Ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et de la Protection des consommateurs
  • Jérôme Reuter, Représentant Lëtzebuerger Jongbaueren a Jongwënzer
  • Gérard Anzia, député déi gréng et membre de la Commission de l’Agriculture
  • Julie-Suzanne Bausch, Enseignante en Philosophie
  • Stéphane Decker, avocat
  • Sonja Thill, vétérinaire et ingénieure de l’agriculture et de l’environnement

Moderatioun: Thorunn Egilsdottir, Senior Marketing Manager Editpress

Le gouvernement a déposé un projet de loi pour réformer la protection des animaux. Pour la première fois au Luxembourg, une loi vise explicitement à protéger la dignité des animaux. Or, quelles seront les implications de cette loi pour les animaux en général et les animaux d’élevage en particulier ? La dignité des animaux peut-elle être respectée dans l’élevage agricole ?

La table ronde sera occasion de débattre le nouveau projet de loi et ses implications avec des représentants du secteur agricole et des experts des domaines du droit, de la philosophie et médecine vétérinaire.

Un pot d’amitié clôturera cette soirée.

Conférence et débat en luxembourgeois. Une traduction directe en français sera assurée.

Partenaire Média: Tageblatt


Illicit Financial Flows: Out of Africa into the wild

Round table on tax justice

2 June 2015, 18:30 – 20:30

Auditorium Banque de Luxembourg

14, boulevard Royal – Luxembourg-Ville

The High Level Panel on Illicit Financial Flows from Africa estimates that at least $30 billion to $60 billion a year escape taxation in Africa – money that could be invested in education, healthcare or sanitation.

Instead it is gulped by the vastly complex international finance system. An area Luxembourg plays a prominent role in. Considering the financial know-how at hand, can one hence infer that Luxembourg could just as well become a driving force for international tax justice, preventing developing countries’ tax money from disappearing into “the wild”?

Round table discussion with:

  • Otieno Michael Oloo Tax Justice Network – Africa
  • Franz Fayot Chambre des Députés
  • Keith O‘Donnell ATOZ Tax Advisers
  • Mike Mathias Gréng Stëftung
  • Rainer Falk Informationsbrief Weltwirtschaft & Entwicklung

Moderated by: François Aulner radio 100,7 Discussion in English / free entrance

Organised by:
Cercle de Coopération

in collaboration with Gréng Stëftung and etika

The event is co-financed by the European Union.
The contents of this publication and event are the sole responsibility of the Cercle de Coopération, Gréng Stëftung and etika a.s.b.l and can in no way be taken to reflect the views of the European Union.

Les Rulings et le Dumping fiscal

La Gréng Stëftung invite à une soirée-débat

« La guerre fiscale qui ruine nos États »

Les Rulings et le Dumping fiscal

Jeudi 27 novembre 2014 à 18.30

Auditoire – Cercle Cité

Place d’Armes – Luxembourg

Avec Eric Walravens
« Près de mille milliards d’euros sont perdus chaque année dans l’Union en raison de la fraude et de l’évasion fiscales. Il s’agit non seulement d’une perte scandaleuse de recettes bien nécessaires, mais aussi d’une menace pour la justice fiscale. »
La révélation de milliers de documents fiscaux par le consortium de journalistes ICIJ  a montré que les rulings pratiqués au Luxembourg sont souvent plus que de l’évasion fiscale – légale – mais s’apparentent plutôt à de l’optimisation fiscale agressive.

La conférence et le débat avec Eric Walravens, journaliste spécialisé dans les questions économiques et financières auprès de l’Agence de Presse Belga et auteur du livre « Le Dumping fiscal », permettra de clarifier les idées suivantes :

-    C’est quoi un ruling ? Quel est le rôle des sociétés d’audit ?
-    En quoi la pratique luxembourgeoise est-elle particulière en Europe ?
-    Décryptage de l’hypocrisie du discours politique en Europe
-    Quelles solutions pour mettre un terme à l’évasion fiscale ruineuse pour les  budgets publics ?

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L’économie dans la Grande-Région : Concurrence ou complémentarité ?

Un entretien d’experts avec Carlo Thelen (Chambre du Commerce) et Marco Wagener (Chambre des Salariés) organisé par la Gréng Stëftung Lëtzebuerg avec le soutien de la Green European Foundation et subventionée par le Parlement Européen

Luxembourg, le 21 Mars 2012

- RÉSUMÉ -

Veuillez télécharger la version intégrale sous le lien suivant: 20120321ffwagenerthelenfinal

1. Concurrence et coopération dans la Grande-Région

Pour nos deux invités, la Grande-Région peut être conceptualisée en tant qu’entité économique. Néanmoins il leur semble difficile à déterminer si les différentes parties de celle-ci profitent de l’activité économique transfrontalière dans la même mesure. Carlo Thelen souligne qu’une distribution équilibrée est dans l’intérêt du Luxembourg : « Nous ne profitons en rien, si, au-delà de nos frontières, nous créons un désert. La Grande-Région est importante pour le Luxembourg. Lors de voyages de prospection en Chine par exemple, nous soulignons toujours que la Grande-Région a 11 millions d’habitants. Si nous leur parlions de nos 500 000 habitants, ils se moqueraient de nous ! La taille de la Grande-Région nous permet de parvenir à une masse critique en ce qui concerne la demande et les marchés. »

Or, dès qu’on parle de projets concrets, la pensée concurrentielle se manifeste. Ainsi, Carlo Thelen regrette que la nouvelle « Méga-Zone » proche de Illange (où devront s’installer près de 3 000 entreprises chinoises dans les prochaines années) sera entièrement réalisée sur sol français et non pas dans la zone d’activité de l’ancienne WSA près de Bettembourg : « Si nous avions été plus rapides, on aurait au moins pu avoir une part du gâteau. » Et c’est dans ce contexte de concurrence que la « coopération » surgit – comme le montre bien la suite des pensées de Carlo Thelen : « On estime que le Luxembourg profitera de manière indirecte du projet à Illange. Différentes activités impliquerons notre centre logistique ».

Marco Wagner ajoute que les décisions politiques pendant ces dernières années de crise montrent que le modèle économique de la Grande-Région est axé sur la concurrence beaucoup plus que sur la coopération : « Le gouvernement a encouragé un véritable sentiment ‘anti-frontalier’ parmi les Luxembourgeois. Les frontaliers sont exclus de plus en plus des prestations sociales, comme par exemple les chèques-services et les bourses d’études qui sont désormais liés au critère de la résidence. » A son avis, le Luxembourg exploite la Grande-Région qui fournit « entre 120 000 et 150 000 de travailleurs – mais l’Etat ne paie rien pour leur éducation et leur santé. »

2. La Grande-Région dans le contexte de la compétitivité internationale

La désindustrialisation de l’Europe fait que les défis qu’affrontent le Luxembourg et la Grande-Région sont identiques : des multinationales déterminent leur stratégie d’investissement sans prendre en considération les besoins de leurs employés, des sites de production sont fermés pour manque de compétitivité sur un marché mondialisé et l’emploi non-qualifié disparaît.

Nos deux invités sont d’accord sur le fait que les prix de l’énergie (et donc du transport) tendent vers une démondialisation de la production à long terme. Or, ils n’ont pas de vision concrète selon quel modèle l’industrie pourrait de nouveau fonctionner sur une échelle régionale. Leurs proposes se focalisent sur le Luxembourg.

Carlo Thelen mentionne la subvention du revenu minimum : « Le coût salarial est trop élevé pour les employés peu qualifiés. C’est pourquoi les entreprises ne peuvent pas garder les branches moins spécialisées au Luxembourg. Il faudrait par exemple qu’une entreprise ne paie qu’un maximum de 1 200 Euros et que le reste soit pris en charge par l’Etat. Cela reviendrait moins cher que de payer des allocations chômage. » Marco Wagener s’oppose à cet argument : Le coût salarial serait toujours relativement bas et les marges de bénéfices pour les entreprises seraient assez importantes.

Carlo Thelen et Marco Wagener félicitent le nouveau ministre de l’économie Etienne Schneider pour l’annonce de vouloir attirer au Luxembourg des investisseurs et des entreprises provenant de la Grande-Région plutôt que de continents lointains. Pour Carlo Thelen, cette approche est raisonnable mais aucunement novatrice. Marco Wagner souligne que cette approche assure que le dialogue social soit protégé davantage : « Les entreprises de nos pays voisins ont une culture entrepreneuriale assez proche de la nôtre. Dernièrement on a pu observer que des investisseurs d’autres continents nous posaient des problèmes en ce qui concerne les questions sociales. »

Le bonheur est dans le tout près?

Vers un développement polycentrique de la Grande Région ?

Table Ronde Economique Grande Région 26 mars avec Ministre Etienne Schneider et le Président Patrick Weiten

Lundi 26.03.12 à 18:30

Au Cercle Cité – AUDITORIUM CITÉ

Presserevue Disc Economie

Transcription du débat: DebatEconomielongfr

Participants:

  • Mme Mannes-Kieffer Elisabeth, Premier conseiller de gouvernement au Ministère de l’Economie du Luxembourg
  • M. Patrick Weiten, Président du Conseil Général de la Moselle
  • M. Luc Henzig, Administrateur chez PriceWaterhouseCoopers

Modération :

Carlo de Toffoli et Mike Mathias, Gréng Stëftung

La discussion

Selon nos invités, les différentes parties de la Grande-Région se trouvent dans une situation concurrentielle sur le plan économique, bien que des exemples de coopération spontanée et de concertation active existent. Néanmoins, celles-ci représentent des exceptions. De plus, bien que chaque région cherche ses propres niches économiques, une complémentarité économique n’existe pas pour l’instant. Ceci mène à des problèmes multiples pour la cohésion sociale et le dynamisme économique de la Grande-Région : différents niveaux de vie, déséquilibres entre offre et demande sur le marché de l’emploi, absence de synergies, etc.

Or, le déséquilibre n’est pas tel que le Luxembourg serait l’unique et seul moteur économique de la Grande-Région. Des projets comme celui de la « mégazone d’Illange » en Lorraine illustrent le polycentrisme vers lequel la Grande-Région pourrait se développer. Luc Henzig résume l’intérêt de ce développement du point de vue luxembourgeois : « Aujourd’hui il faut chercher la complémentarité. Il est important de comprendre que plus nos voisins investissent chez eux, mieux ce sera pour le Luxembourg ! Plus nos voisins seront riches, le mieux ce sera pour nos perspectives d’avenir ! Car nous ne savons pas comment l’économie luxembourgeoise va se développer. Si le Luxembourg s’essouffle en tant que moteur économique, il nous faudra un relais dans nos régions voisines. » Le président du Conseil général de la Moselle, Patrick Weiten, argumente de manière similaire : « Toute la Grande-Région profitera du projet sino-européen au niveau de la création d’emplois et des investissements dans les infrastructures de transport. » Environ 3000 emplois seront ainsi créés ensemble avec un réseau logistique considérable (au Luxembourg, Cargolux sera chargé du volet transport aérien).

Un autre sujet sensible concerne le futur de la sidérurgie dans la Grande-Région, qui, actuellement, se voit menacé par l’argument du manque de compétitivité sur un marché global. Selon nos invités, ce problème dépasse les compétences de la Grande-Région. Patrick Weiten estime que « pour le moment nous ne pouvons que réagir pour essayer de sauver ces emplois. Mais, en fait, il faudrait une coopération au niveau intergouvernemental et européen. » Or, faute de concertation au niveau européen, ce sont les stratégies nationales qui dominent:  « Nous aurons peut-être la chance de voir se réaliser le projet ULCOS en Lorraine qui consisterait à capter et stocker les émissions de gaz à effet de serre. […] La sidérurgie lorraine dépend d’ULCOS. » Elisabeth Mannes-Kieffer déplore qu’en Europe la priorité soit donnée à une politique climatique qui engendre des coûts supplémentaires pour la sidérurgie. En contrepartie il manquerait « une vraie politique industrielle au niveau de l’Union Européenne ». Et Luc Henzig d’ajouter :« Il faut se poser la question si la demande restera soutenue […] en Europe. La seule chance pour que la production puisse rester compétitive serait si les coûts de transport augmenteraient significativement et que l’importation de l’acier devienne très chère. »

Autre thème récurrent du débat : Le manque de « gouvernance », c’est-à-dire de concertation institutionnalisée sur le développement économique entre responsables politiques et administrations des différentes parties de la Grande-Région. Nos invités soulignent que des tentatives de coopération institutionnalisée (une volonté de « se parler » davantage, comme le formule dit Luc Henzig) existent, mais qu’il reste encore beaucoup à faire. Patrick Weiten explique : « Je crois qu’un des problèmes est le fait que la‘Grande-Région’ n’existe pas. Du moins, elle n’est pas reconnue en France. Bien qu’on laisse beaucoup d’autonomie aux régions, les relations bilatérales sont établies de gouvernement à gouvernement. […] alors que beaucoup des domaines où il faudrait travailler ensemble sont des domaines qui nous concernent en tant que région, département ou commune. » Or les choses seraient en train d’évoluer. Weiten cite l’exemple d’un projet de covoiturage de voitures électriques pour les déplacements entre grandes villes de la Grande-Région : « Le projet sera lancé en Moselle ; or il nous fautdra une masse critique d’au moins 300 000 participants. Ce projet ne serait donc pas possible sans la coopération du Luxembourg. J’ai rencontré le ministre du Transport Claude Wiseler qui est très intéressé par le projet et qui mettra en place une troisième voie sur l’autoroute A3 réservée au transports collectifs et au covoiturage. Et il y a des entreprises luxembourgeoises qui sont prêtes à s’engager dans ce sens. Voilà un exemple sur lequel nous avançons ! Et je suis convaincu qu’on trouvera aussi des accords sur les autres dossiers importants. »

Mannes-Kieffer estime qu’au niveau bilatéral ou trilatéral on arrive d’ores et déjà à résoudre beaucoup de problèmes : « Il ne faut donc pas être trop pessimiste. Il y a aussi des initiatives très concrètes qui se réalisent. La dernière qui a été mise en place est l’institutionnalisation de la commission intergouvernementale franco-luxembourgeoise […] Nous y essayons d’attaquer tous les problèmes qui se posent entre la Lorraine et le Luxembourg notamment en termes des frontaliers, de qualifications, de santé, de logistique etc. » Sans oublier le projet de région métropolitaine polycentrique concernant en premier lieu l’aménagement du territoire et les stratégies à long terme : « Une concertation est prévue ! On pèche peut-être par manque de communication vers l’extérieur, mais il y a plein de choses qui se font sur ce plan-là. »

Une conférence organisée par la Gréng Stëftung Lëtzebuerg avec le soutien de la Green European Foundation, subventionnée par le Parlement Européen.